Il n’y a pas eu de surprise hier soir à Bernabeu, l’OM n’a pu concrétiser les espoirs de ses supporters et retourne donc dans la Cité Phocéenne plein de déception. Auteurs d’une première période de haut niveau, les hommes de Didier Deschamps ont ensuite sombré aussi bien collectivement qu’individuellement. Même si l’on peut regretter la performance arbitrale du soir, il n’en demeure pas moins que les Olympiens ont déchanté sous la pression des Galactiques au fur et à mesure du temps. Après deux défaites en Ligue des Champions, les Marseillais n’ont toujours pas débloqué leur compteur et malgré les belles périodes laissant présager d’un certain niveau de l’effectif, l’OM reste une équipe incapable d’assumer ses promesses à l’échelon européen.
La Provence : Foudroyé en six minutes par le Real
[…] Les quarante-cinq premières minutes auront été autant faites de promesses balayées en six minutes d’un seul revers comme une méchante claque. La foudre ne prévient pas… Nous regrettons pourtant, encore une fois, mais est-il utile d’insister, que les joueurs recrutés pour apporter l’expérience requise oublient parfois leurs devoirs essentiels, ceux pour lesquels ils ont été engagés : la concentration, la régularité.
Nous trouvons sévère le penalty et l’expulsion de Diawara, mais nous déplorons son étonnante passivité sur l’ouverture du score de Cristiano Ronaldo, consécutive à un ballon en profondeur. Ce relâchement, coupable, a rendu inutile l’intéressante mise en place initiale. Il a anéanti ce que l’équipe semblait mériter à cette heure-là : le nul.
Car l’OM a existé et montré qu’il pouvait avoir le niveau tactique requis pour ce type de rendez-vous. Il manque toujours un ingrédient : la constance.
Goal.com : Et Marseille a craqué…
Ne jamais perdre son attaquant de vue. C’est dans le bréviaire des défenseurs du monde entier. Souleymane Diawara a oublié ses missels un court instant en laissant filer C.Ronaldo seul au but. Face au Ballon d’Or 2008, cela ne pardonne pas. 150e match de Marseille en Coupe d’Europe et on en retiendra que cette erreur sur laquelle l’OM encaisse un but. Le premier de la soirée, le 9e en quatre matches. On commence à en avoir assez d’écrire que Marseille peut nourrir de sérieux regrets en Ligue des champions. Il faut pourtant, une fois de plus, s’y résoudre. Ce soir, on a pu mesurer la galaxie d’écart entre un Real plus réaliste que jamais et un OM perdu dans son propre fantasme, celui de l’exploit.
RMC.fr : Marseille n’a pas l’étoffe
[…]Sans briller, les Merengue parviennent à tuer la rencontre et à l’emporter sur un score peu flatteur pour les Marseillais. Ils remportent ainsi leur septième victoire en autant de matches cette saison.
De leur côté, les Marseillais perdent leur second match d’affilée après la défaite à Valenciennes (2-3) samedi dernier. Avant d’accueillir Monaco dimanche au Vélodrome, Didier Deschamps va devoir se poser des questions.
L’Equipe.fr : L’OM a fini par craquer
[…] Avec zéro point en deux rencontres et une différence de buts largement déficitaire (-4), il a encore un peu plus compromis ses chances de qualification. La seule lumière, dans une soirée catastrophe, est venue du FC Zurich, vainqueur de l’AC Milan (1-0) à San Siro. Ce succès permet aux Olympiens de rester à trois unités de la deuxième place qualificative pour les huitièmes. C’est toujours ça…
