Real 4 – 2 OM : Comme une lettre à la poste !

Dans l’anonymat général (en Espagne), l’Olympique de Marseille se rend dans la capitale ibérique se frotter au plus titré des clubs au monde : le Real de Madrid. Avec un budget 4 fois supérieur au nôtre, des stars grassement payées, un public adepte du mouchoir blanc (et des insultes raciales), l’entreprise madrilène (doit-on encore appeler […]

Dans l’anonymat général (en Espagne), l’Olympique de Marseille se rend dans la capitale ibérique se frotter au plus titré des clubs au monde : le Real de Madrid. Avec un budget 4 fois supérieur au nôtre, des stars grassement payées, un public adepte du mouchoir blanc (et des insultes raciales), l’entreprise madrilène (doit-on encore appeler çà un club ?) a la ferme intention de gagner cette année la Ligue des Champions. Pour ce faire, Fiorentino Perez a eu le flair (sic) de vendre le taulier de la maison blanche : Makélélé. Dans sa botte, le plus hype, le plus OL-coiffure, le plus fashion des joueurs au monde, ce brave Beckham, l’homme sandwich qui change plus vite de coupe de cheveux que de rythme de jeu.

Le milieu de terrain offensif merengue est donc composé du dieu Zidane ( » qui a l’OM dans son coeur et Madrid dans son portefeuille  » @André de Rocca – OMTV – La Provence), entouré de ses deux saints : Saint-Figo et Saint-David. Bref, caviars sur caviars pour les deux modestes attaquants que sont Raul et Ronaldo. Derrière ces cadors, une défense de chèvres avec des attaquants en latéraux et un grand goal (Casillas).

Jusqu’à présent, Perrin ne s’est jamais montré particulièrement brillant lors des matches à enjeu. On se souvient encore des raclées mémorables que le PSG nous a infligées la saison dernière.

Le match s’apprête donc à commencer sur une nébuleuse d’énigme abracadabrantesque : cet OM là aura-t’il des couilles ou pas ?

Didier Drogba est bien présent sur la pelouse et Alain Perrin a décidé de jouer le jeu en alignant d’entrée Mido, Drogba, Marlet et Meriem, une équipe portée sur l’offensive pour jouer tout les coups à fond ! Une défense à 5 avec Hemdani qui recule au niveau de Meité et Van Buyten, sur les côtés de la défense Beye et Ecker, Celestini est seul à la récupération !

5ème minute : Gros travail d’Ecker sur Salgado qui réussit à centrer pour Drogba, L’Ivoirien reprend de volée du bout du pied, ça passe de peu à côté.

19ème minute : Mouvement très fluide sur le côté gauche, Roberto Carlos a une énième fois faussé compagnie à son garde du corps du soir (Marlet pour ne pas le citer), le Brésilien tente une frappe au point de pénalty mais il dévisse sa frappe.

1-0 L’OM ouvre le score

26ème minute : Superbe travail de Mido côté gauche qui s’arrache et tente une frappe qui est contrée par un défenseur Espagnol, le ballon revient dans les pieds de Drogba qui d’un plat du pied limpide ajuste le portier Madrilène et donne l’avantage à l’OM

1-1 Egalisation du Real

29ème minute : On a eu à peine le temps de savourer ce but que Beckham déborde sur le côté droit et adresse un centre millimitré pour Roberto Carlos qui fait le reste, la suite se passe de commentaires, volée du Brésilien qui se loge dans la lucarne de Runje, imparable pour le portier Croate.

2-1 Le Real prend l’avantage

32ème minute : Depuis l’égalisation Madrilène ça chauffe sur les buts de Runje et le couperet tombe, but de Ronaldo sur un centre de Salgado, Meité resté sur la ligne ne peut détourner le ballon.

A la demie-heure de jeu Marlet trop dilletante dans le jeu défensif cède sa place à Johansen.

2-1 à la mi-temps pour le Real et on peut pas dire que ce soit très cher payé pour les Espagnols qui se sont procurées pas moins de 6 occasions nettes mais on ne pourra pas reprocher aux Marseillais de ne pas avoir joué le jeu…

Réaction contradictoire de Perrin à la mi-temps :

« On n’a pas joué ! »

3-1 Le Real enfonce l’OM

55ème minute : contre des Madrilènes à 4 contre 3, Zidane aux abords de la surface sert Ronaldo qui mystifie Runje.

4-1 Le Real déroule

58ème minute : Roberto Carlos est fauché dans la surface par Runje, Figo se charge de la sentence.

Marseille qui n’avait jusqu’à présent encaissé que deux petits buts en huits matchs officiels, vient d’en prendre le double en une heure de jeu… Les Phocéens sont totalement étouffés par les incéssants coups de butoir Espagnols… Il reste une demie-heure de jeu, attention à la fessée made in maison-blanche…

4-2 L’OM veut y croire

80ème minute : Corner accordé aux Olympiens consécutif à une très bonne frappe de mido détournée par Casillas, le coup de pied en coin est tiré idéalement pour la tête de Daniel Van Buyten qui bat tranquillement le portier Espagnol.

C’est fini, l’Olympique de Marseille perd le plus logiquement du monde cette partie, mais assurément les joueurs Marseillais n’auront pas à rougir de leurs prestations… contre n’importe qu’elle autre équipe un résultat positif aurait pu être envisageable en jouant de la sorte mais voilà en face c’est le Real et ça se passe de commentaires. On se tait et on applaudit !

Mais l’OM ce soir aura appris en 90 minutes ce qu’ils n’apprendront jamais en une saison complète de L1…

Les Marseillais en vue :

Mido

Drogba

Van Buyten

Les Marseillais aveugles :

Ecker

Beye

Celestini

Real Madrid 4 – 2 Olympique de Marseille

Stade Santiago Bernabeu : 65.000 spectateurs

Arbitre : Mr STARK Wolfgang

Pelouse belle, temps clément

Buts :

Real Madrid : Roberto Carlos (30e), Ronaldo (34e, 57e), Figo (60e sp)

Olympique de Marseille : Drogba (26e), Van Buyten (83e)

Cartons :

Real Madrid : Raul Bravo (90e)

Olympique de Marseille : Runje (60e)

Equipes :

Real de Madrid : Casillas – Roberto Carlos, Salgado, Raul Bravo, Pavon – Beckham, Figo, Zidane (Solari 85e)Cambiasso (Guti 72e) – Raul (cap), Ronaldo (Portillo 85e) Entr : Carlos Queiroz

Olympique de Marseille : Runje – Beye, Ecker, Meité, Van Buyten, Hemdani (Vachousek 62e) – Meriem, Celestini (cap), Marlet (Johansen 38e) – Drogba (N’Diaye 66e), Mido Entr. : Alain Perrin

Prochain match à Nantes dès dimanche et ce sera pas du gateau non plus…

Petit message perso aux fachos de la Curva Sur de Bernabeu :

Quand les franquistes crient au singe, ils se trompent sur l’échelle de l’évolution: ce sont bien eux qui sont en bas…