Reims 2-1 OM : beaucoup de paroles pour pas grand-chose…

L’OM se déplaçait sur le terrain de Reims, ce samedi (23e journée de Ligue 1). Il s’est encore incliné (1-2).

Rudi Garcia a dû composer avec de nombreux absents, dont Florian Thauvin et Dimitri Payet. La compo de départ : Mandanda – Sarr, Rolando, Luiz Gustavo, Kamara – Strootman, Lopez – Radonjic, Sanson, Ocampos – Balotelli.

Les Phocéens ont pressé haut durant les premières minutes, durant lesquelles ils ses sont approchés quelques fois du but sans succès. Ils ont ensuite laissé le contrôle du ballon aux Rémois. Cela a fini par se payer. Dingomé a concrétisé une action collective (0-1, 21e), tandis que les Phocéens ne parvenaient plus à développer leur jeu. Les Olympiens ont faiblement réagi, Balotelli a pris sa chance mais son tir a été contré et a terminé en corner. Sur ce dernier, Luiz Gustavo a bénéficié d’un dégagement manqué mais sa demi-volée a été sortie par Mendy (40e). Sanson a trouvé la barre sur un centre enroulé (45+1e).

Les Marseillais ont paru très en difficulté pour développer leur jeu. Le pressing a été inefficace et les Rémois sont parvenus à jouer entre les lignes. Les choix de Rudi Garcia n’ont pas été payants, aucun changement n’a été fait à la pause.

Balotelli

Mandanda a sorti une frappe de Dia (51e). Dingomé, qui méritait un rouge après une semelle sur Ocampos, a été averti par l’arbitre, très compréhensif (59e). Balotelli a obtenu un coup franc qu’il a superbement tiré lui-même. Mendy est parvenu à le sortir en se détendant (63e). Njie a remplacé Radonjic (68e). Reims a doublé la mise par Suk, qui venait de rentrer (0-2, 68e). Les Rémois auraient pu inscrire un troisième but mais ils ont mal géré alors que Rolando couvrait tout le monde (72e).

Mandanda

Germain a remplacé Balotelli, et Amavi a pris la place de Rolando, en deuxième mi-temps (73e). Les Phocéens ont tenté de réagir mais sont longtemps restés inoffensifs. Lopez a enroulé un centre pour Njie, qui a réduit la marque de la tête (1-2, 86e). Ocampos a enroulé une superbe frappe, sortie par Mendy (88e).

Difficile de croire à quelque chose pour cette seconde partie de saison, ce soir. Non, il ne suffit pas d’avoir un attaquant efficace pour transformer un jeu de milieu de tableau de L1 en football champagne. Le pressing est désordonné, les attaques sont téléphonées et Luiz Gustavo est toujours en défense…

Comme dans la plupart des matchs, cette saison, la formation mise en place par Rudi Garcia n’a pas été à la hauteur, ce soir. Et les Ultras 84 ont ressorti les banderoles hostiles. Si les joueurs ne semblent pas l’avoir lâché, le coach phocéen ne semble pas trouver les solutions tactiques pour utiliser leurs qualités.