Depuis le départ de Christophe Bouchet il y a quelques mois et comme depuis une dizaine d’années ce sont actuellement les dirigeants de l’OM qui font plus parler que les joueurs et leurs performances.
Pape Diouf, le président du directoire, aurait annoncé aux joueurs très récemment qu’il allait bientôt partir moins d’un an après son arrivée au club (et plusieurs postes occupés).
Louis Acariès, le premier » censeur » de l’histoire du foot, l’ » Ami du Président « , que j’appellerai plus le » Bouffon de RLD » ou le » Fou du Roi « , qui ne connaît rien au football et ne sert qu’à mettre la zizanie dans l’encadrement du club, est la cible de tous les supporters qui veulent son départ.
Pendant ce temps (certains l’ont peut-être oublié), l’entraîneur, qui attend sûrement avec impatience la fin du championnat pour se barrer de ce club de cinglés, et les joueurs, qui pour les plus talentueux, doivent se dire la même chose que Philippe Troussier, utilisent la méthode Coué pour encore croire à une qualification pour une Coupe d’Europe la saison prochaine.
Cette situation d’instabilité chronique est la même depuis une dizaine d’années et l’arrivée à la présidence de l’OM de Robert Louis-Dreyfus, incompétent notoire dans la direction d’un club de football professionnel.
Il n’a en effet jamais dirigé le club par lui-même et a mis en place des hommes qui ont plus pensé à leurs intérêts qu’à ceux du club. Se rappelle-t-on de toutes ses buses qui ont mis l’OM à terre, obligeant le club à » repartir de zéro » et à faire des » saisons de transition » presque tous les ans ? Jean-Michel Roussier, Yves Marchand, Pierre Dubiton, Bernard Tapie, Etienne Ceccaldi et tous les autres que j’ai oubliés (mais qui n’ont pas du oublier l’OM car ils ont du bien en profiter).
Bien évidemment, sous la présidence Louis-Dreyfus, le club marseillais a failli être Champion de France (à une minute près) et a fait deux finales de Coupe d’Europe mais ces résultats sont à des années lumières des sommes investies par l’ex-président d’Adidas et donc des ambitions -légitimes- du club et de ses supporters.
Pendant cette période, Marseille a vu défiler de très grands joueurs et de brillants entraîneurs mais aucun n’a pu permettre à leur équipe de remporter le moindre titre. Cela semble d’une logique implacable vu l’instabilité chronique et les luttes intestines qui minent la direction club.
Les joueurs et les entraîneurs successifs ont sans aucun doute eu l’impression d’évoluer dans une cacophonie et un brouhaha permanent ainsi qu’à l’intérieur d’un club rythmé par des querelles de dirigeants et des batailles de pouvoir.
J’en ai donc marre de l’OM et de son président qui n’a jamais présidé et mis en place que des incapables.
Marre des remplacements incessants de président délégué, directeur sportif, censeur, directeur général, président du Directoire et tous les autres postes en bois créés grâce à la » méthode RLD « .
Marre que l’OM ne puisse pas être capable de gagner chaque année des compétitions nationales.
Marre que l’OM soit incapable de se qualifier chaque saison pour une Coupe européenne.
Marre que l’OM et ses supporters ne puissent pas rêver de redevenir un grand club continental.
J’en ai donc marre de l’OM version Robert Louis-Dreyfus dont le principal fondement est incroyable pour un béotien de l’univers olympien : le président ne préside pas.
J’en ai marre de ces emplâtres, pansements et autres points de suture sur des jambes de bois. La raison majeure de la mauvaise santé de l’OM, çà n’est ni Troussier, ni Diouf, ni Acariès. Leurs remplaçants éventuels ou utopiques (Skoblar, Blanc, Lacombe, Le Guen ou même Mourinho ou Benitez) ne changeront rien durablement. Il faut s’attaquer à la source du mal et couper ces deux jambes de bois que l’OM se traîne depuis presque 10 ans. Il faut que le président dirige le club et comme je ne crois plus que Robert Louis-Dreyfus veuille le faire, il faut qu’il parte.
Bref, RLD, laisse la place à un président qui présidera, qui gèrera lui-même, avec autorité et poigne, les aspects financiers, commerciaux, stratégiques du club et qui laissera complètement et totalement à un staff sportif compétent et stable, qu’il aura nommé, le terrain afin que l’OM redevienne ce qu’il n’aura jamais du cessé d’être, c’est-à-dire un club de football dont on parle pour ses victoires sur le terrain et pas pour les guéguerres de ses dirigeants.