André Villas-Boas a misé sur une compo inédite : Mandanda (c) – Nagatomo, Balerdi, Caleta-Car, Amavi – Gueye, Kamara, Rongier – Cuisance – Thauvin, Germain.
La première mi-temps s’est révélée très fermée. Il n’y a pour ainsi dire pas eu d’occasion, si ce n’est un tir non cadré de Diallo, après un centre de Lala (31e). Pour le reste, les Olympiens ont par moment eu la possession, mais ne sont pas parvenus à se montrer dangereux.
L’OM n’a pas frappé au but en 45 minutes. Le 4-4-2 losange mis en place par Villas-Boas est absolument inoffensif. Le nombre de milieux récupérateurs sur la pelouse explique peut-être cela.
Sanson a remplacé Gueye, à la pause. Les Strasbourgeois ont davantage dominé, en début de seconde période. Caci a pris sa chance et sa frappe, légèrement contrée par Nagatomo, a terminé sur l’angle de la transversale de Mandanda (57e). Benedetto et Payet ont pris les places de Thauvin (transparent et très agaçant, ce soir) et Cuisance (65e). Diallo a enchaîné un contrôle poitrine-frappe du droit, mais le ballon est passé à côté du but de Mandanda (70e).
Et après que Payet se soit arraché et que Benedetto lui ai remis un ballon de la tête, Sanson a envoyé une demi-volée parfaite sous la barre de Kamara (1-0, 72e). Sanson, blessé à la cheville, est sorti au profit de Strootman (76e). Khaoui a pris la place de Germain (80e). Chahiri a donné des frayeurs aux Phocéens avec une feinte de frappe qui a éliminé trois Marseillais. Il n’a toutefois pas cadré son tir (90e). Zohi s’est écroulé dans la surface, mais l’arbitre n’a pas bronché (90+1e).
On ne peut pas dire que le contenu de la rencontre ait été terrible, côté olympien. Pour autant, l’OM a obtenu sa troisième victoire de suite en Ligue 1. Cela devrait donner un peu de confiance et faire retomber la pression.