Après la trêve internationale, l’OM veut absolument démarrer sa saison et commencer à rattraper l’énorme retard accumulé en l’emportant à Toulouse, pourtant bien placé en haut du tableau.
Cesar Azpilicueta, Alou Diarra et Mathieu Valbuena sont suspendus alors que Stéphane Mbia et Djimi Traoré sont toujours blessés. Face à ces nombreuses absences, Didier Deschamps doit faire quelques changements. Le capitaine Steve Mandanda est toujours dans le but, Rod Fanni sur la droite de la défense, Jérémy Morel à gauche, Souleymane Diawara et Nicolas Nkoulou dans l’axe ; Charles Kaboré est le milieu le plus près de la défense avec Lucho Gonzalez et Benoit Cheyrou plus haut ; Morgan Amalfitano, André Ayew et Loic Rémy sont les trois attaquants.
Le banc de touche est très jeune dans l’ensemble avec Gennaro Bracigliano, Jean-Philippe Sabo, Gérard Roland, Larry Azouni, Jordan Ayew, Chris Gadi et André-Pierre Gignac.
Il ne passe pas grand-chose en première mi-temps avec quelques tentatives peu dangereuses de part et d’autres. On peut tout de même noter une tête d’un Toulousain sur sa transversale après un coup-franc de Cheyrou.
Avant l’heure de jeu, pour deux cartons en quelques minutes, Kaboré est expulsé et met son équipe en difficulté. Malgré cela, ce sont les Olympiens qui sont les plus pressants même s’ils n’ont pas d’opportunité nette de marquer. Le score est donc logiquement de 0-0 après 90 minutes bien tristes, fades et sans intérêt.
Steve Mandanda (5) : les Violets n’ayant pas fait le moindre tir cadré, le capitaine phocéen n’a été inquiété que sur une passe en retrait compliquée en début de match.
Rod Fanni (5) : positionné sur la droite de la défense avec la suspension d’Azpilicueta, il a été peu mis en difficulté mais n’a pas assez apporté offensivement.
Jérémy Morel (5) : lui aussi a été timide offensivement (un peu moins en fin de match) mais n’a pas connu de réelle difficulté en position défensive.
Souleymane Diawara (5) : il a débuté par une passe en retrait dangereuse à Mandanda puis a maîtrisé ses adversaires directs.
Nicolas Nkoulou (5) : le stoppeur gauche a aussi vécu une rencontre assez tranquille. Il a été une seule fois en danger mais il s’est mis tout seul dans cette situation avant de bien la rattraper.
Charles Kaboré (3.5) : profitant de la suspension de Diarra, il était milieu récupérateur. Ses deux cartons en quelques minutes au retour des vestiaires ont énormément pénalisé son équipe surtout qu’ils étaient tous les deux évitables.
Lucho Gonzalez (5) : l’Argentin a fait une prestation médiocre, comme la plupart de ses coéquipiers. Pas de boulette majeure mais pas d’action décisive.
Benoit Cheyrou (5.5) : le Phocéen le plus en vue en première mi-temps, a botté un coup-franc dévié sur sa transversale par un Toulousain puis a décoché une frappe boxée par le gardien.
Morgan Amalfitano (4) : profitant de l’absence de Valbuena, il a évolué sur la droite mais on ne l’a quasiment pas vu.
André Ayew (5.5) : il a été l’un des très rares à frapper au but. Il l’a fait une fois par période avec un tir non cadré avant le repos et un bel enchaînement en fin de match.
André-Pierre Gignac (non noté) : il a pris la place du cadet des Ayew pour une dizaine de minutes. Il a écopé d’un carton jaune débile, montrant que son attitude est très loin d’un professionnel de haut niveau.
Loic Rémy (4.5) : l’avant-centre n’a pas eu de munition et on ne l’a vu que sur une tête peu de temps avant de sortir.
Jordan Ayew (non noté) : il a pris la place et le poste du numéro 11 et a apporté de l’envie et de la percussion. Il a ainsi donné un bon ballon, sur un centre, à Lucho
Les Marseillais n’ont donc pas rempli leur objectif mais, vu l’infériorité numérique pendant une bonne partie de la seconde période, ce point n’est pas si mauvais. Néanmoins, le match, la faute étant sur les deux équipes, a été d’un petit niveau et surtout sans rien de palpitant.
Les performances individuelles ont été plus que moyennes avec un Charles Kaboré qui, avec son carton rouge, a handicapé bêtement ses coéquipiers. Difficile de désigner le meilleur Phocéen, tellement la médiocrité a été le principal qualificatif de la plupart des Marseillais.
Avant de repenser au championnat pour enfin gagner, il y aura la réception d’Arsenal en Ligue des Champions pour confirmer les bons débuts sur la scène continentale.