Tandis que les vautours du président Perpère ont déployé leurs ailes nauséabondes et planent désormais au dessus de Tenerife, se profile déjà le choc tant attendu. Hasard ou coïncidence, Luiz était-il blessé contre les chapeaux ronds? Seul dieu ou peut-être Tapie(non, ce n’est pas la même chose) connaît la réponse! M’enfin, revenons à nos moutons, si je puis dire, quand chez nous, il est parfois question de chèvres ou de boucs émissaires… Rappelons-nous en novembre, la montagne avait accouché d’une souris… Un match soporifique, un anesthésiant redoutable capable de stopper tout net un troupeau de mouflons lancés à grande vitesse. Mais Paris, à l’époque, était en rodage et nous avions encore chez nous le vieux berger croate, capable à lui tout seul de pourrir tactiquement le jeu adverse. Les temps ont changé, comme dirait Dylan en américain dans le texte, et, tandis que le prodige aux ratiches de lièvre, a trouvé sans nulle doute la bonne carburation, Bébert persiste à aligner sa pitoyable légion lusitanienne… Mais merde, nous ne sommes pas des Olympiens pratiquants pour rien! Et, là c’est la coupe, tout peut arriver, même un 0-0 avec une victoire marseillaise 5 tirs au but à 4…