Toulouse 1-0 OM : Les Olympiens ratent la cible

Apres un mois d’août sans victoire en championnat, les hommes de Jean Fernandez se sont bien repris en ce mois de septembre, les deux derniers matchs se sont soldés par des victoires. Bien plus que les points, l’OM a montré une belle solidité défensive (aucun but pris dans le jeu). Ce soir on peut espérer […]

Apres un mois d’août sans victoire en championnat, les hommes de Jean Fernandez se sont bien repris en ce mois de septembre, les deux derniers matchs se sont soldés par des victoires. Bien plus que les points, l’OM a montré une belle solidité défensive (aucun but pris dans le jeu). Ce soir on peut espérer que l’expression  » jamais deux sans trois  » se réalise.

Le match :
Jean Fernandez a choisi de faire confiance à la quasi intégralité des titulaires du match contre Troyes. Il a mis en place un 5/3/2 selon Franck Sauzée. César, blessé, laisse sa place à André Luis et Oruma remplace Gimenez numériquement. On remarque qu’Habib Beye est une nouvelle fois sur le banc. Du coté toulousain, Laurent Battles est titularisé contre son ancien club.

3e minute : Moreira se retrouve sur le coté droit et centre dans la course de Santos qui, tout seul, manque le cadre.

5e minute : Ribery lance Niang. Le sénégalais est trop excentré, sa frappe est trop molle, et donc facilement arrêtée par Revault.

6e minute : Ribery affole la défense toulousaine, il obtient un coup franc qui ne donne rien.

9e minute : Niang intercepte le ballon et donne à Ribery qui frappe de 30 mètres, ça passe au dessus.

Dans ce début de match on ne voit que Franck Ribéry, Niang bouge beaucoup aussi. Les marseillais font le jeu, les toulousains attendent et jouent le contre.

11e minute : Corner tiré par les Toulousains, repoussé par la défense olympienne, mais Cardy remet dans l’axe, la défense est apathique, Bryan Bergougnoux en profite, l’ancien lyonnais ouvre le score. Toulouse 1 Marseille 0

Contre le cours du jeu, la formation marseillaise est menée, encore une fois sur un coup de pieds arrêté. Les soucis défensifs de Jean Fernandez sont toujours là. Il va falloir travailler encore à l’entrainement.

21e minute : ça joue très vite du coté marseillais, Niang, assez en vue pour le moment joue rapidement un coup franc et lance en profondeur Ribéry. Arribagé casse l’action en position de dernier défenseur, il est logiquement exclu. Le coup franc de Taiwo ne donne rien.

30e minute : Réorganisation tactique de la part de Jean Fernandez, Gimenez remplace Andre Luis. La défense olympienne passe à quatre éléments.

Apres une bonne première demie heure, le jeu devient plus haché. On ne voit presque plus rien de bon. De plus Toulouse commence à rester groupé derrière, ce qui ne facilite pas le beau jeu.

45e minute : Santos est lancé en profondeur, il frappe mais le ballon est somptueusement arrêté par Carrasso.

49e minute : Ribéry frappe un corner, qui atterrit sur la tête de Cana, l’ancien parisien trouve la barre transversale. Marseille est bien rentrée dans la seconde période.

58e minute : Apres une grosse frappe d’Oruma de 25-30 mètres, mal repoussée par la défense toulousaine, Niang et Gimenez se marchent sur les pieds, l’argentin frappe au dessus

62e minute : Frédéric Dehu n’est pas loin de nous faire une Laurent Blanc (en finale de l’UEFA 99) mais Carrasso bloque bien le ballon.

66e minute : Main dans la surface de Dao ? Canal Plus, qui au passage nous invente une fausse embrouille entre Meité et Battles, ne nous montre pas un seul ralenti.

L’OM pousse vraiment, mais est véritablement maladroit. Pour preuve les 18 frappes non cadrées ce soir par l’attaque phocéenne. Mamadou Niang et Cristian Gimenez ne sont pas étrangers à cette statistique impressionnante, mais pas non plus les seuls responsables. Wilson Oruma est lui transparent.

Lors des 30 dernières minutes, les marseillais poussent et ont de multiples occasions toutes orchestrées par un Franck Ribéry de gala mais ça ne veut pas rentrer ce soir.

Conclusion :
L’Olympique de Marseille espérait continuer sa série de victoires avec ce déplacement dans la ville rose, il en fut tout autre.
L’équipe est retombée dans ses travers habituels, la défense ne sait toujours pas dégager proprement un coup de pied arrêté. L’attaque a pêché dans le dernier geste. Ajouté à cela, un catenaccio des familles offert ce soir par les violets, la victoire ne pouvait que nous échapper