Toulouse 1-0 OM : Revue de stress

L’OM sera toujours l’OM…eh oui s’il est un constat plus qu’ honorifique que nous pouvons attribuer au club de notre coeur c’est que partout où l’ OM passe, la ferveur suit…un peu trop parfois, à la vue des performances réalisées par les clubs que nous affrontons…qu’ est ce qui peut bien faire en sorte de […]

L’OM sera toujours l’OM…eh oui s’il est un constat plus qu’ honorifique que nous pouvons attribuer au club de notre coeur c’est que partout où l’ OM passe, la ferveur suit…un peu trop parfois, à la vue des performances réalisées par les clubs que nous affrontons…qu’ est ce qui peut bien faire en sorte de motiver nos adversaires à ce point ? L’ OM n’est plus le cador Européen de nos tendres années, l’ OM navigue dans un instabilité incéssante depuis qu’ R.L.D a décider de montrer le bout de nez, l’ OM n’ a pas fait un grand début de Championnat c’est le moins que l’on puisse dire, l’ OM est le club des excès en tous genres (sauf pour le pognon…tiens-tiens) bref, rien de bien alléchant qui puisse provoquer cette euphorie footballistique !

Le terme peut paraître un peu fort mais en revoyant le match de hier soir, il y a des choses qui ne s’expliquent guère comme par exemple : comment ne pas ENFONCER l’équipe de la Cité des Violettes réduite à dix pendant 70 mn de jeu ? Plusieurs solutions sont envisageables hélas… En étant tout d’abord un peu nombrilistes, mais sans tirer la couverture sur soit, on s’aperçoit que l’ OM compte dans ses rangs deux sortes de « mangeurs » : ceux qui aiment le ballon et le « déguste » tout un match histoire histoire d’attirer la convoitise et de provoquer l’envie du supporter nous les appellereons les Riberesques, et puis il y a ceux qui aiment aussi le ballon (voire parfois boulimiques) mais qui faute de pouvoir se retenir croquent dedans comme des « morts la faim » quitte à se rendre malade (et nous aussi par la même occasion) et faire n’importe quoi, nous les appellerons pour l’occasion les Nianguesques ! Cette deuxième catégorie compose hélas notre attaque depuis le début de saison…un grand « gachage » d’occasions proprement indécent si l’on se fie ne serait-ce qu’aux statistiques d’hier : 27 tirs – 4 cadrés ! N’y aurait t’il pas un problème de largeur de cages à la Commanderie…Nous pourrions aussi affliger la défense qui a fait montre une nouvelle fois de passivité mais à la rigueur, Carasso a bien dû passer soixantes minutes tranquillou dans son « jardin » avant que l’arbitre ne mette un terme à la rencontre. Ce qui est grave c’est que nous avons assisté à un scénario « Attaque/Défense » dans lequel l’ OM à force de bouffer, c’est cassé les dents !

Ensuite, il faut bien évidement quelque-part féliciter les Toulousains, qui malgré une défense jeune ont su se lever les trippes pour conserver un résultat qui en toute logique aurait dû leur filer entre les doigts. Mais il est des soirs comme ça ou l’envie est là (car l’ OM est en face) où on se sent pousser des ailes (car l’ OM est en face) et finalement on accompli l’exploit (car l’ OM est en face) ! Oui, il est désormais certain que pour qu’un Toulouse à la dérive se « farcisse » l’Ogre Olympien à l’appétit d’oiseau ; si l’on en juge par la tactique gourmande du 5-4-1 ( et pas 5-3-2 désolé Sauzée !) du cuistot Fernandez ; dans de telles conditions, il faut vraiment que l’ OM se soit spécial !

Jean Fernandez veut relever la tête…

« Les joueurs sont très déçus par la défaite. On s’est mis en difficulté en prenant ce but rapidement sur coup de pied arrêté. On avait fait le plus difficile en rentrant bien dans le match. On avait la maîtrise du ballon et du jeu. Toulouse ne jouait qu’en contre chez lui. Malheureusement, en prenant ce but, on s’est mis dans une situation difficile. Malgré cela, on a continué à jouer. On a eu des occasions de but. L’expulsion d’Arribagé nous a donné plus de force mais à ce moment-là on n’a pas très bien joué, on est passé dans l’axe au lieu de passer sur les côtés. En seconde période, on a joué comme il fallait. On s’est procuré de nombreuses occasions, on est passé par les ailes, à droite, à gauche, il y a eu beaucoup de corners, de coups francs excentrés mais on est tombé sur une équipe de Toulouse très agressive sur le plan défensif. On a manqué de réalisme sur le plan offensif, il y a eu beaucoup de déchets techniques dans la finition. On a aussi été trop individuel dans la surface de réparation. On a eu 8 ou 9 occasions de buts à l’extérieur. On est déçus et frustrés de ne pas avoir mis ce but qui nous aurait permis de repartir avec un point. J’ai dit aux joueurs que j’étais déçu de ne pas avoir gagné ce match. C’est le football… L’important, c’est la récupération. Il faut travailler, garder confiance et faire payer Metz au Vélodrome, en sachant qu’après il y a Beerschot.
Les supporters marseillais doivent être déçus, à l’image du staff technique, des dirigeants et des joueurs. On est en train de construire une équipe, de trouver des automatismes que ce soit défensivement ou offensivement. On a beaucoup tenté, on a touché la barre, on a manqué de réalisme. On va garder confiance, on ne va pas baisser la tête. On va essayer de rebondir dès samedi contre Metz. »

Pape Diouf un brin réaliste…

« C’est une soirée de déception car c’est l’OM lui-même qui a perdu le match. On ne peut trouver de prétexte, on ne peut pas parler de l’arbitrage. C’est une rencontre que l’on aurait dû jouer de manière différente. J’ai l’impression que l’équipe n’a pas pris conscience de ce qu’il se passait sur le terrain que ce soit en première ou en seconde mi-temps où on a accumulé les occasions. Ce soir, nous sommes très déçus.
Il n’y a pas eu cet esprit de révolte qui habitait l’équipe de Toulouse réduite à 10. L’OM a montré ses limites. »

Sabri Lamouchi très frustré !

« Il y a de quoi être énervé parce qu’on leur a donné le match. Dès le départ, on met un ballon en corner et on se met en danger. On prend un but que l’on peut éviter. Après on ne fait ce qu’il faut, on n’écarte pas assez le jeu, on joue rapidement le coup et on n’arrive pas à mettre les occasions au fond. »

Laurent Battles à fond derrière l’OM…

« On a fait l’essentiel en marquant rapidement. Ensuite à 10 on a fait preuve de beaucoup de solidarité. Ce soir la réussite qui nous manquait depuis deux matches a tourné. L’OM est tombé sur un mur ce soir, c’était un match compliqué. Mais cette équipe jouera le haut du tableau cette saison. J’en suis sûr. Avant un match on ne peut pas se mettre dans la tête des choses du passé. Mais il y avait beaucoup d’émotion pour moi. J’ai d’ailleurs été saluer les supporters marseillais. Je n’oublierai jamais ce que j’ai vécu avec eux. Ca a été pour moi encore un moment assez émouvant. Ce soir ce qui m’importait c’était la victoire de Toulouse. Et maintenant je vais être le premier supporter de cette équipe de Marseille tout au long de la saison. »

Finalement, et même si les quelques phrases au dessus peuvent laisser croire le contraire, on sort de ce match plutôt mitigés…frustrés c’est sûr puisque à l’évidence un résultats était possible mais aussi un peu satisfait d’avoir vu l’équipe pousser dans ses retranchements son adversaire du jour en faisant du jeu, souvent de façon désordonnée et maladroite mais en procurrant de l’émotion et du spectacle. Fernandez semble terrorisé et mise sur la « non-défaite » plutôt que sur la victoire. Il est difficile de voir cette équipe jouer encore une fois contre nature à 5 derrière pour un résultat pas très reluisant.

Affronter l’ OM signifie de plus en plus se refaire une santé et celà n’est pas supportable ! L’ OM n’est pas un médicament pour clubs en déroute ! Affronter l’ OM ça veut dire se « caguer », ça veut dire passer 90 minutes d’enfer, souffrir et partir la queue entre les jambes en disant merci de la correction ! Encore faut-il que tous les joueurs mangent aux mêmes heures car côté régime, nous supporters on connaît bien et douze ans de dizette ça ouvre un appétit plutôt Gargantuesque !