Toulouse – OM : To lose or not to lose ?

Alors que l’OM commence sa lente remontée au classement, et que l’on enregistre un léger mieux au niveaux sportifs et comptables, la rencontre face au TéFéCé pose une question relativement simple mais pourtant essentielle : les partenaires de Fred Déhu vont-ils s’imposer et continuer à redresser la tête, ou vont-ils être défaits et s’embourber dans […]

Alors que l’OM commence sa lente remontée au classement, et que l’on enregistre un léger mieux au niveaux sportifs et comptables, la rencontre face au TéFéCé pose une question relativement simple mais pourtant essentielle : les partenaires de Fred Déhu vont-ils s’imposer et continuer à redresser la tête, ou vont-ils être défaits et s’embourber dans une situation compromettante ? Toutefois les questions existentielles sont légion…

Pour cette septième journée, notre Ohème ouvre une nouvelle fois le bal, la programmation de Canal + faisant une OM dépendance chronique. Nous n’allons pas nous plaindre, cela nous permet de voir le match de nos favoris, et ce pour la 5ème fois de la saison en L1. Quand on pense que certaines équipes ne sont même pas diffusées 3 fois au cours de l’exercice, on comprend facilement que la chaîne cryptée partage le même intérêt que nous autres supporters : voir évoluer les hommes de Jeannot Fernandez à leur meilleur niveau. La seule interrogation qui demeure, c’est pourquoi certains commentateurs continuent de nous polluer les oreilles alors qu’ils éjaculent à chaque contrôle réussi d’un Pédro Miguel Pauleta ou à chaque but encaissé par le portier Marseillais… Est-il légitime de critiquer le diffuseur alors qu’il nous permet de voir évoluer notre club au minimum 30 fois dans une saison ?

C’est donc confortablement assis dans notre canapé en cette fin d’après midi (à 18 heures pour être précis), que la plupart d’entre nous vont assister au match qui oppose les Olympiens aux Pitchounes Toulousains.
Malgré un jeu proposé assez médiocre, le onze visiteur a le mérite de rester sur 5 match sans défaite toutes compétitions confondues, et surtout sur 3 rencontres de L1 sans avoir encaissé de but dans le jeu. Mieux, sans le concours des Messieurs Malige et Kalt, Cédric Carrasso aurait gardé ses buts inviolés depuis le 20 août dernier et le déplacement douloureux à Rennes.
Critiquer l’arbitrage, c’est chose courante chez le supporter me direz vous. Mais l’erreur est beaucoup plus facilement identifiable que la perfection. Ainsi la très bonne prestation de Mr Columbo à Sochaux est restée anonyme, et l’avantage laissé à Franck Ribéry samedi par Philippe Kalt était une décision remarquable. Reste les penaltys fantômes qui hantent certaines rencontres et ceux oubliés qui font crier à l’injustice. Les hommes en noir refusent la vidéo mais se posent en victimes lorsqu’ils sont critiqués. Le supporter qui paye sa place au stade doit-il accepter de voir son équipe perdre des points pour la simple raison que l’erreur est humaine ?

Contre Toulouse, souhaitons que l’arbitrage ne décide pas du sort de la rencontre. Il va être suffisamment ardu pour les Olympiens d’aller s’imposer au Stadium. En effet les protégés d’Eric Montbaerts ont raté leur début de saison, et pointent à une 17ème place peu en phase avec les ambitions légitimes que laissaient entrevoir un recrutement réussi. Mais nous le savons tous, les équipes en proie au doute retrouvent traditionnellement leurs moyens face aux Phocéens… Dernière exemple en date, le Stade Rennais qui, entre quelques parties de baby foot et des scores dignes de PES4, a trouvé le moyen de marquer ses trois premiers buts face au malheureux Cédric Carasso. Nul doute que les Moreira, Santos et consorts vont retrouver une motivation particulière.
Il est tout de même surprenant qu’une équipe qui n’a rien gagné en 12 ans et qui pointait il y a encore deux journées à la dernière place puisse motiver à ce point ses adversaires. Comment expliquer qu’une équipe moribonde face à Nantes ou contre Le Mans puisse se voir pousser des ailes (et des couilles, si notre ami José lit cet édito) face à l’OM ?

Bref des questions, nous pouvons nous en poser beaucoup d’autres, tant le potentiel du club Provençal semble à la fois restreint certains matchs mais énorme dans d’autres circonstances… Pour continuer à regarder droit devant, il faudra aller droit au but. Et que To-Loose garde ce surnom encore 48 heures…