Comme depuis plusieurs années, le mois de janvier démarre avec la Coupe de France. Pour 2010, c’est un déplacement à Périgueux pour y affronter une équipe de CFA2, Trélissac.
Taye Taiwo, Stéphane Mbia, Charles Kaboré et Bakari Koné sont à la CAN alors que Rudy Riou, Julien Rodriguez, Gabriel Heinze, Lucho Gonzalez, Guy Gnabouyou et Mamadou Niang sont blessés ou convalescents. Hilaire Munoz, Charley Fomen et Cédric D’Ulivo ont été mis à la disposition de la réserve. L’entraineur olympien doit donc composer avec ces nombreuses absences pour faire son équipe. Il aligne finalement un 4-3-3 avec Steve Mandanda dans le but, une défense formée par Garry Bocaly, Souleymane Diawara, Vitorino Hilton et Laurent Bonnart de droite à gauche ; Édouard Cissé est le milieu récupérateur, Benoit Cheyrou (le capitaine) et Fabrice Abriel complètent l’entre-jeu ; le trio offensif est composé de Mathieu Valbuena (à droite), Hatem Ben Arfa (à gauche) et Brandao.
Le banc de touche est dans l’ensemble très jeune. On y retrouve ainsi Elinton Andrade, Cyril Rool, Pape M’Bow, Kevin Oseï, Alexander N’Doumbou, Jordan Ayew et Fernando Morientes.
La première mi-temps est à sens unique avec des Olympiens qui ont le ballon et qui dominent. Néanmoins, il y a très peu d’occasions : sur la première, Ben Arfa ouvre le score après une belle percée dans la surface puis les Trélissacois sont proches de marquer contre leur camp et enfin Ben Arfa manque une hallucinante opportunité devant le but.
Au retour des vestiaires, Bocaly, blessé, est remplacé par M’Bow. Trélissac est moins timide et joue enfin mais, à 20 minutes de la fin, Cheyrou double la mise sur un bon travail de Valbuena. Malgré deux grosses occasions juste après le break, le score reste de 2-0.
Steve Mandanda (5.5) : le gardien olympien a effectué quelques sorties dans les pieds et loin de son but et a surtout été heureux sur un coup-franc très dangereux qui lui est arrivé dans les gants. Il a donc connu une rencontre facile mais il s’est appliqué.
Garry Bocaly (4) : il a fait plusieurs fautes en début de match puis a été victime d’un attentat. Il a tout de même fini la première mi-temps mais a cédé sa place à la pause. Il a été très offensif mais piteux dans ses centres.
Pape M’Bow (4.5) : pour sa première apparition de la saison avec les pros, il a joué la seconde période au poste d’arrière droit. C’était son second match en équipe première, le précédent remontant à deux ans presque jour pour jour à Rennes en Ligue 1. Très peu sollicité, il a manqué de vitesse face à des adversaires évoluant habituellement au même niveau que lui (avec la réserve phocéenne).
Laurent Bonnart (5) : aligné sur la gauche avec les absences de Taiwo et Heinze, il a tranquillement géré son match, sans forcer et sans être mis en danger.
Souleymane Diawara (4.5) : il a alterné de bonnes interventions (notamment plusieurs tacles autoritaires) et quelques relances plus que douteuses. Heureusement qu’il n’y avait personne en face.
Vitorino Hilton (4.5) : lui aussi a fait quelques passes et relances imprécises mais n’a pas été gêné par les timides attaquants trélissacois.
Édouard Cissé (5) : il a connu une première mi-temps difficile car son équipe avait le ballon et, lors des très rares percées adverses, il ne s’est pas interposé. Il a été plus à son aise lors des 45 dernières minutes et aurait pu inscrire le 3-0 mais sa frappe a été contrée.
Fabrice Abriel (5) : le milieu droit phocéen a été timide, faisant le minimum pour ne pas être crédité d’une mauvaise prestation.
Benoit Cheyrou (6) : maladroit dans ses coup-franc, il a tout de même été le plus présent dans l’entre-jeu avec de la combativité et des duels gagnés. Le capitaine a aussi doublé la mise en étant bien présent sur un centre de Valbuena en fin de match.
Mathieu Valbuena (5) : heureusement qu’il a fait un très bon débordement suivi d’un centre sur le second but car pour le reste, il n’a pas réussi grand-chose et pas fait la différence face à ses adversaires directs.
Alexander N’Doumbou (non noté) : pour sa première apparition chez les pros dans une rencontre officielle, il a joué les arrêts de jeu à la place de Valbuena.
Hatem Ben Arfa (6) : le plus remuant de son équipe a fait une frappe sur le gardien en début de match. Il a surtout, après un rush dans la défense (et une remise heureuse d’Abriel), ouvert le score au quart d’heure de jeu. Juste avant la pause, il fait un hallucinant loupé sur un centre de Brandao. Moins en vue après la pause, il a tout de même effectuée une belle frappe de loin en milieu de seconde période de peu hors du cadre.
Brandao (5) : il a commencé par une frappe sur le gardien en milieu de première mi-temps puis a fait une superbe passe décisive pour Ben Arfa mais elle a été vendangée par le numéro 10 marseillais juste avant le repos. Il n’a pas su dominer physiquement ses adversaires directs mais a tout de même fait un tir sur le poteau juste après le deuxième but sur un bon centre venant de la gauche.
Fernando Morientes (non noté) : il a joué les 10 dernières minutes à la place de l’avant-centre brésilien, ne s’illustrant pas.
Les Olympiens ont donc rempli leur contrat avec une qualification sans prolongation, sans carton et un seul blessé.
La prestation collective a été plus que médiocre et les performances individuelles tout aussi moyennes. Seuls les deux buteurs, Hatem Ben Arfa et Benoit Cheyrou, ont fait un match convenable. Les autres, surtout Garry Bocaly, n’ont pas été fantastiques.
Il faudra enchainer face à Saint-Étienne mercredi puis à Bordeaux dimanche pour deux matches très importants afin que la fin de saison ne soit pas trop triste et ennuyeuse…