Alors que la planète OM est toujours paralysée par les récents chamboulements d’organigramme au sein du club, le monde du foot français continue d’avancer. En effet, la candidature de la France à l’organisation de l’Euro 2016 étant officielle, c’est par une tournée hexagonale que Frédéric Thieriez, président de la LFP et Jean-Pierre Escalette, président de la FFF ont décidé de lancer leur entreprise.
Évaluant les structures que possèdent les différents club français pour l’accueil des rencontres, les deux représentants du football français dessinent ainsi les futurs projets de modernisation des stades concernés. Après avoir visité Lyon, Saint Etienne ou Bordeaux et avant de se rendre à Paris ou à Lens, les deux présidents étaient hier à Marseille en compagnie du maire Jean-Claude Gaudin pour évoquer la volonté de la ville d’accueillir la compétition dans l’enceinte du Vélodrome.
Confirmant l’intérêt marseillais, le maire de la ville a annoncé qu’une prochaine séance du conseil municipal de Marseille se tiendra le 9 juillet et qu’elle sera consacrée au projet d’agrandissement et de couverture du stade, faisant objet à une délibération.
Heureux de la bonne volonté de la municipalité marseillaise, Frédéric Thiriez déclare « la candidature de Marseille est une chance pour moderniser très significativement le stade« . Il est annoncé un agrandissement du stade, passant de 57 000 places à 70 000 et à la couverture de l’enceinte.
Soucieux de ménager l’inquiétude au sein de la ville sur une possible privatisation du stade pour mener à bien cette volonté, le maire marseillais rassure. « Il est clair que le Vélodrome restera la propriété de la ville« . Ceci venant à contrarier les désirs de l’actionnaire majoritaire du club Robert Louis Dreyfus qui aurait plutôt souhaité sa privatisation pour gagner en liberté.
Un projet de partenariat public-privé devrait être présenté, comprenant les travaux du stade ainsi que de sa périphérie. Le cout de rénovation serait ainsi estimé à environ 160 millions d’euros. Bien entendu « le club sera associé à la réflexion sur le projet « confirme Mr. Gaudin.
Le partie étant pris de ne privatiser le Vélodrome, souhaitons que la France organise l’épreuve car en cas d’échec de sa candidature il ne serait pas étonnant de voir le projet abandonné par manque de moyens.