Dernier représentant français en Europe, l’OM quitte la coupe de l’UEFA et peu nourrir de sacrés regrets. Il est vrai que les Olympiens ont manqué de chance lors du match aller mais c’est par maladresse qu’ils se sont inclinés lors de ce match retour. A noter cependant un arbitrage à sens unique, Pogrebnyak auteur du premier but est d’ailleurs hors jeu au départ de l’action ! Il faut maintenant oublier très vite cette coupe et se concentrer sur le prochain déplacement à Lens.
Eurosport.fr : « Marseille s’éclipse »
Incapables de réagir, les Phocéens allaient sortir par la petite porte de cette compétition, et laisser bien des regrets. On croyait cette équipe guérie de ses travers, il n’en est rien. La défaite subie à Moscou au tour précédent (2-0) n’a pas servi d’électrochoc. Eric Gerets et ses hommes retrouveront la Ligue 1 dès dimanche à Lens, ce qui sera dorénavant leur quotidien, comme tous les clubs français engagés en Coupe d’Europe cette saison.
Football365.fr : « Tellement de regrets »
La Coupe d’Europe ne tolère pas l’imprécision ni le manque de réalisme. Le scénario catastrophe présumé par les Phocéens à l’issue du match aller a bien eu lieu en Russie. Pour ne pas avoir pris plus de marge la semaine passée au Vélodrome au terme d’une rencontre où ils auraient dû passer au moins un ou deux buts supplémentaires, les Marseillais quittent la compétition face au Zenit, comme il y a deux saisons. Sans être géniaux, les Russes ont fait montre de sérieux et d’un réalisme implacable. Sans se créer auant d’occasions que les Marseillais sur les deux matchs, les hommes de Dick Advocaat ont toujours su se montrer patients avec, à la clé, un doublé de Pogrebniak à des instants cruciaux, juste avant la mi-temps et à la 78eme minute. Les Phocéens avaient trop gâché auparavant, par Valbuena et Cissé notamment, pour se remettre de ce coup du sort.
La Provence.com: « Quelle désillusion ! »
Avec ce score de 3-1 dans les valises, l’OM n’était donc pas à l’abri et surtout pas assez armé pour empêcher les Russes de lui jouer le même tour qu’en 2006. C’est donc une nouvelle fois à Saint-Pétersbourg que les rêves européens du dernier club français en lice s’envolent.
Peut-être les hommes d’Eric Gerets se sont-ils vus trop beaux au moment du coup d’envoi, ou peut-être s’attendaient-ils à inscrire ce soir tous ces buts manqués à l’aller, dans un match qu’ils auraient pu gagner 6 ou 7 à 0, avec une brin de réussite.
Site officiel de l’OM : « QUE DE REGRETS ! »
Le but d’Arshavin inscrit la semaine dernière n’avait rien d’anecdotique. Il a suffisamment atténué l’écrasante domination marseillaise de la première manche pour rendre possible un terrible revirement de situation au retour. Et malheureusement pour les hommes d’Eric Gerets, le Zenit a saisi cette chance. Un triste dénouement, après une succession ininterrompue de bonheurs en 2008. Il faut aussi, parfois, savoir s’incliner. Pour bien sûr mieux se relever dès dimanche à Lens.
Sport24.fr : « Le crépuscule marseillais »
Les Marseillais commencent-ils à subir la fatigue ? Possible au vu de la copie rendue ce mercredi. Entreprenants au départ, ils se sont progressivement éteints. Habituellement si techniques, Nasri et Valbuena ont connu beaucoup de déchet. Si bon au match aller, Cissé peut s’en vouloir. Seul face au but en fin de première période, il a perdu son duel face à Malafeev. Niang s’est quant à lui plutôt bien battu côté gauche mais n’a jamais vraiment eu l’occasion de trouver la faille. Malgré le retour de Cana en défense centrale, l’OM n’a pas réussi à résister aux assauts russes. Mandanda n’aura cette-fois pas réussi d’exploit…
Sports.fr : « La bérézina pour l’OM »
Les Olympiens ne pourront pas dire qu’ils n’étaient pas prévenus. Qualifiés en seizièmes de finale après avoir bien failli dilapider leurs trois buts d’avance lors du match retour sur le terrain du Spartak Moscou (3-0, 0-2), les joueurs de l’OM n’ignoraient rien du danger qui guettait à l’heure de retrouver la Russie et l’antre de ce Zénith, champion de Russie. Avec cette fois seulement deux buts d’avance, capital construit au Vélodrome au terme d’un match aller à sens unique, Lorick Cana et ses coéquipiers se devaient de serrer la garde. Peine perdue, l’OM, dernier représentant français sur la scène européenne, a sombré en Russie, incapable d’y inscrire le but qu’un Zénith méconnaissable d’une semaine sur l’autre avait réussi à passer en fin de match à Mandanda à l’aller. Plus que les trois occasions franches de ce match retour, c’est bien lors du match aller que les Marseillais n’ont pas su verrouiller une qualification qui leur tendait pourtant les bras.