Malgré ses récentes bévues, Ronald Zubar figurerait toujours dans les petits papiers de David Moyes, manager d’Everton. Il semblerait même, que l’autre club de Liverpool, ait dépêché un émissaire pour l’observer dimanche soir face au LOSC. Une rencontre ayant d’ailleurs tourné au cauchemar pour le défenseur central marseillais. Si Everton gardait, par la même occasion, un oeil sur un défenseur lillois (il pourrait bien s’agir de Rami), cette visite nous confirme bien que l’ancien Caennais jouit toujours d’une côte non négligeable en Premier League. Nonobstant ses erreurs de concentration ou de placement, sa présence physique pourrait, incontestablement, être un élément déclencheur en vue d’un futur transfert outre-Manche. Et évoluer à Goodison Park, dans un club de renom qui a terminé à la cinquième place la saison passée, serait à coup sûr une destination plus qu’honorable pour un joueur en manque total de confiance depuis de nombreux mois. Le nouveau club de Louis Saha, actuellement 7ème de Premier League, serait donc à la recherche d’un joueur pour épauler une défense ayant déjà encaissé 22 buts en moins de 20 matchs de championnat. Un secteur qui compte pourtant dans ses rangs quelques joueurs d’expérience tels que Nuno Valente, Phil Neville, ou encore, l’ancien Marseillais Joseph Yobo, qui entamait cet été sa septième année chez les Toffees. Alors que l’avenir de Zubar à Marseille s’assombrit de match en match à cause du mécontentement des supporters, mais aussi et surtout de ses errements récurrents, la main tendue par le club au 9 titres de champion d’Angleterre pourrait bien se révéler comme salvatrice pour l’ancien international espoir. A un moment clé de sa carrière, Ronald Zubar, 23 ans depuis septembre, doit forcément gamberger. Doit-il se remotiver, et tenter une énième fois de convaincre le peuple phocéen ou, simplement risquer un départ pour une destination certes plus lucrative, mais tout aussi périlleuse médiatiquement parlant ? Car la sévérité des tabloïds anglais n’a d’égal que la vitesse et la vivacité des attaquants évoluant outre-Manche. William Gallas, pourtant autrement plus expérimenté et aguerri que Ronald Zubar, pourra en témoigner.